3 novembre 2010

Les Chroniques Barbares

BASTOOOOOON !
Juste un cri pour désigner une intégrale qui porte bien son nom!




"Puissent mes 6 chroniques
témoigner de la fureur viking. 
Puissent-elles de même révéler par quel fol destin 
et en quelle cruelle odyssée,
moi, Bartholomée, petit frère bénédictin,
orphelin par-devant les Hommes
et pécheur par-devant Dieu,
je me noyai sans retour dedans le flot barbare
afin de mieux le détourner
jusqu'en mon lointain exil."


La piste de l'œuvre :
Bartholomée est un jeune moine bénédictin. Après l'attaque sauvage, sanglante et meurtrière de son monastère par les Vikings, il va devoir survivre, même si pour cela il doit usurper l'identité de l'un de ces barbares : pas n'importe lequel bien sûr...

Dans cette série, nous suivons donc l'usurpateur dans les 3 premiers tomes...
  • La fureur des Vikings
  • La loi des Vikings
  • L'odyssée des Vikings
... et l'usurpé dans les 3 derniers
  • Le retour des Vikings
  • Au nom des Vikings
  • Le dernier Viking
Et si ce n’était pas tout à fait si simple?...


Mes pérégrinations :
Un série qui associe sur la couverture le terme "Barbare" et le logo "Soleil", j'avoue, je partais avec une vague idée de ce que j'allais y trouver (les a-priori ont la vie dure parfois). En fait ma prévision n'était pas tout à fait exact, mais pas loin!

Comme je le disais donc, les Chroniques Barbares portent bien leur nom. On y trouve du sang, du sexe, de la violence (physique et verbale) - une image primaire du viking... En farfouillant, c'est l'image des Vikings qui a été véhiculée dans l'hexagone (au moins) lors de cette époque.
"Très affectés par les raids, les auteurs ecclésiastiques peignaient les hommes du Nord comme des barbares pour renforcer leur image de païens et ainsi les diaboliser." (un ti article sur wiki)
Le contexte historique est bien fouillé (911 - le Traité de Saint-Clair-sur-Epte - Rollon et la "naissance" des normands etc...), on sent que les repères historiques ont été cherchés pour intégrer l'histoire dans l'Histoire. Ca semble d'ailleurs être un élément qu'il aime répéter. Beaucoup de ses œuvres semblent être ancrées dans un contexte historique précis (cf. Noel et Marie, Attila mon amour, le dernier Kamikaze...)

Les graphismes sont un peu... particuliers.. je n'ai pas tout à fait accroché.
Ce que j'ai adoré par contre, c'est la "non-traduction" des paroles viking au début et l'accent toujours présent ensuite! Ça donne du charme, ça montre l'incompréhension, ça laisse chaque personnage dans son monde propre!

La fin, elle, est un peu spéciale, un peu du genre "TGCS" (Ta Gu*ule, C'est Scénaristique!). Bizarre Bizarre!




Au final, c'est plutôt mitigé.
Parfois de bonnes choses, parfois des choses un peu brouillon.
Mais si c'était "mauvais" je n'ajouterais pas qu'Attila mon amour me tente (bon, ok, c'est Attila et donc, ca pique ma curiosité...)

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