Les Mondes d'Ewilan, tome 1 : La forêt des captifs

Il y a quelques temps déjà, j'ai dévoré la trilogie de La Quête d'Ewilan, de Pierre Bottero. J'avais beaucoup aimé et j'avais passé un excellent moment à lire ce livre jeunesse très bien écrit.

Comment aurais-je pu m'arrêter là?

Du coup, j'ai profité de sa présence dans les rayons de ma bibliothèque et d'une LC organisée par Nanet pour lire la suite des aventures de Salim et Ewilan :

Les Mondes d'Ewilan

Voici aujourd'hui le tome 1 : La forêt des captifs

La piste de l'œuvre :

Dans la Quête d'Ewilan, beaucoup de choses se sont passées. Camille (dont le vrai nom est Ewilan) et Salim ont découvert le monde de Gwendalavir, ont bravé de nombreux dangers et ont fini par retrouver Elicia et Altan Gil' Sayan (les parents d'Ewilan). S'ils ont pu les libérer, ils n'ont, par contre, pas réussi à attraper la responsable de la trahison des sentinelles : Eléa Ril'Morienval! Celle-ci n'a bien sûr pas dit son dernier mot...

Dans les Mondes d'Ewilan, on retrouve (enfin... pas tout de suite...) toute la clique : Salim, Maniel, Edwinn, Ellana, Siam, Duom... et bien d'autres!

Mais dès le départ l'aventure tourne à la catastrophe et Ewilan et Salim se retrouvent dans une situation dramatique!

Mes pérégrinations :

• Déferlement de sensations

Globalement, ce volume se place sous le signe de la sensation, au sens vicéral du terme: sensation de rythme effréné d'abord, et sensation/émotion ensuite. Bien plus que dans la trilogie précédente. L'auteur n'hésite pas, il fait vivre, en bien et/ou en mal, ses personnages! Et ma zette... quelle vie pour certains...

La chose qui frappe le plus en entrant à pieds joint dans ce livre, c'est le rythme saccadé, entrainant, haletant du départ. Très différent de ce à quoi je m'attendais. Le parallélisme entre le récit se déroulant dans le présent et celui dans le passé saccade toute une partie de ce volume et donne une véritable impression de "course après les évènements"; on veut la suite, on veut que les évènements avancent, tout en souhaitant comprendre comment tout ceci est arrivé. En suit ce qui se passe dans l'institution, en dehors, on suit Salim puis Ewilan, mais ça ne suffit pas! On veut tout savoir, et même si la lecture avance vite, on est curieux, et on désire le savoir encore plus vite!

Deuxième élément : dans ce volume, le drame prends une place saisissante, donnant une intensité supplémentaire qu'il n'y avait pas dans la première trilogie. La découverte de l'institution et de ses cobayes est tout simplement un moment poignant et cruellement saisissant. C'est réellement un sentiment qu'il n'y avait pas dans La quête d'Ewilan, une nouvelle facette de la méchanceté, comme un nouveau défi qui se dresse face à Ewilan.

Tout le passage et l'intervention de Maniel constitue aussi un moment fabuleusement riche en émotions et en sensations.

• De nouveaux personnages

Ce volume est l'occasion de faire la connaissance de deux personnages que j'ai beaucoup aimé. Ils ne resteront peut-être pas, mais ils m'ont fait passé de très bons moments.

Tout d'abord, Maximilien Fourque, vieil homme simple, se satisfaisant de peu et aimant le calme de son trou perdu. Il habite Ombre Blanche, et là bas va se dérouler l'un des moments les plus forts de toute la saga (enfin, c'est celui que je trouve le plus intense, le plus fort, le mieux exploité et le plus révélateur de toute l'intensité de la plume de l'auteur). Endurcissement, joie, tristesse, force intérieur, peur, faiblesse et courage... Ombre Blanche, c'est tout ça, mais je ne peux dire ni pourquoi ni comment sans en révéler trop...

Prenez ensuite Bruno Vignolles, des Boneheads, Salim, et secouez le tout dans un métro... le résultat est juste énorme! Une bonne crise de rire qui met un peu de légèreté dans ce tome qui n'en comporte que très peu.

Il y a aussi ce petit bout de chou, ce gamin qui nous laisse pour le moment un petit ressenti bizarre le concernant... mais a-t-on vraiment tord de se méfier?...

La force de ce volume est dans la relation entre Salim et Ewilan, dans l'intensité des sensations, des sentiments des personnages. Salim y prends une place bien plus importante, c'est un vrai régal!
La fin est à la hauteur de ce tome et, ayant lu l'intégralité de cette seconde saga, j'affirme haut et fort que ce tome est mon préféré pour toutes ces raisons, pour ce méli-mélo d'émotions qui m'a envahit du début à la fin... et cette fin... pfiou! Lisez donc ce tome si vous souhaitez une lecture fantasy forte et intense (un volume qui s'éloigne du "jeunesse" pur pour rechercher plus de force...).

J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune organisée par Nanet.

(J4ajouterais les autres liens au fur et à mesure)
Et eux, qu'en ont-ils pensé ?

Nanet a, entre autres choses,

beaucoup aimé cette réutilisation de l'inspecteur Françina

C'est vrai que ça fait tellement plaisir de le voir lui ^^

Korto n'avait pas lu La Quête d'Ewilan, mais a quand même

hâte de [s]’y replonger

Karline05, malgrè tout le bien qu'elle dit de ce livre, a tout de même un peu regretté

que l'on ne retrouve pas la totalité des compagnons d'Ewilan

Azilys, a réalisé

à quel point nos héros ont grandi et mûri

 ...et elle semble avoir bien apprécié cet aspect là (en plus d'autres bien sûr)

Melcouettes

lu en à peine deux jours !

Anasthassia aussi a

été emportée dès le début

...comment pourrait-on lâcher ce livre une fois ouvert?

C'est tellement prenant...

Nox. constate que ce ce tome est

beaucoup plus noir

Morgouille trouve également que

le danger est plus intense que jamais

... Et oui! L'ambiance est assez différente!

Céline031, Eden1487

SophieLJ, nodreytiti, Lalou,