20 septembre 2011

Chroniques Martiennes


Bon, malgré la chute retentissante d'une de mes bibliothèques, la seconde chronique de cette semaine "Romans SFFF" est au rendez-vous!


Voici les
Chroniques Martiennes
de
Ray Bradbury




Synopsis
Les Martiens de l'An 2000 de Bradbury ne sont pas très différents des Terriens. Mais ils sont télépathes... parfois sans le savoir. C'est ainsi que, tandis que la première expédition terrestre s'achemine vers Mars, une femme se met à fredonner un air d'une musique inconnue, et des paroles qu'elle ne comprend pas, « Plaisir d'amour ne dure qu'un moment ». Troublé par cette petite chanson obsédante, jaloux des rêves qui l'accompagnent, son mari accueille la fusée une arme à la main... et c'est la fin de la première expédition terrestre. Qu'advint-il des autres ?

Chroniques martiennes, page 180, un dimanche soir. Je regarde Janice qui survole la sa ville d'Independence, Missouri. Elle regarde presque une dernière fois cette ville qu'elle va quitter pour aller rejoindre son cher et tendre. Elle va quitter la Terre et venir nous rejoindre sur Mars...
Janice est si loin de moi... La terre est si loin.
...Je suis sur Mars.

Après 16 nouvelles, un seul constat. J'ai quitté la Terre sans même m'en rendre compte. L'auteur m'a emmenée sur Mars au fil des pages, au fil des histoires, sans aucune difficulté. Sa plume et son univers ont bercé mon voyage avec une légèreté et un naturel absolument hallucinants.

Ce recueil de nouvelles raconte l'histoire de Mars et des martiens, l'histoire des Terriens qui posent le pied sur cette planète rouge et, plus subtilement, l'histoire de la Terre et ce qu'en font ses habitants. On y suit les astronautes qui foulent ses déserts, des pionniers, des familles, des religieux... et des martiens. Sans faire attention, en ne lisant que quelques passages de cette histoire de la colonisation de Mars, on pourrait passer à côté de l'aspect moralisateur, de l'aspect "critique en règle" de nos sociétés modernes qui visent toujours plus de productivité sans penser à la sauvegarde de leur planète.
Ces nouvelles, plus ou moins longues et parfois assez différentes, ne m'ont pas toutes touchée de la même manière. "Les ballons de feu" est l'une de celles qui m'a le plus émue, par la profondeur du discours qu'y tient Bradbury, par l'onirisme quasi-palpable qui l'habite et par sa morale. "Le Martien" est aussi une nouvelle bourrée d'émotions...

Ray Bradbury nous offre un univers riche de promesses et de leçons de vie. Ses descriptions sont percutantes de couleurs, efficaces, et si bien faites qu'il ne faut pas longtemps pour s'immerger sur cette planète, la voir, la sentir, la ressentir et s'en émerveiller.

J'ai passé un excellent moment de lecture, un SF comme je voudrai en lire plus, un auteur dont je lirai plus d'œuvres et dont le style clair, pur et onirique m'aurait sûrement emmenée jusqu'à Neptune...

2 commentaires:

  1. AH je dois avouer que ton avis me donne envie de découvrir ce livre. Mais d'abord je pense relire Fahrenheit 451 du même auteur. EN tout cas je le mets dans ma Whish.

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  2. Je n'ai pas lu Fahrenheit 451 mais il me tente encore plus qu'avant du coup vu cette lecture concluante. J'espère qu'il sera aussi bon.

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