Aucun moment de répit entre le volume 3 et celui-ci! Je les ai enchainés alors qu'entre les précédents, j'avais intercalé une autre lecture...
S'il y a bien un endroit où il ne fallait surtout pas enchainer sans souffler, c'était là!
Bingo!! J'suis trop forte ^_^
Elric, tome 4 :
Elric le nécromancien
La piste de l'œuvre :
4ème de couverture
Le Glorieux Empire de Melniboné s'est effondré sous l'assaut des Puissances surnaturelles. Ses fils se sont dispersés à la surface de la Terre et s'éteignent lentement, haïs et craints des Hommes, perdant le souvenir de leur antique fortune.Elric, le prince des ruines, descendant des empereurs, est le dernier adorateur de leurs dieux grotesques et merveilleux aux temples à demi oubliés.L'Ordre cède lentement au Chaos. Elric est l'héritier de secrets terribles qui désormais ne peuvent que retarder l'échéance et portent surtout malheur à celui qui les détient. Alors il vit d'expédients, d'orgies et d'aventures, pillard sans scrupules, tueur cynique et désabusé, hanté par le remords et la mélancolie. Il nargue la mort, en attendant qu'elle le rattrape.
Voici donc le premier volume qu'a écrit Moorcock autour des nombreuses aventures d'Elric. Ce tome regroupe en fait 4 nouvelles
- Le Songe du comte Aubec – 1964
- La Cité qui rêve – 1961
- Tandis que rient les dieux – 1961
- La Citadelle qui chante – 1967
Comme je le disais dans l'article précédent, Elric le nécromancien a donc été imaginé par Moorcock environ 10 ans avant "Elric des dragons" (1972), "La forteresse de la Perle" (1989) et "Le navigateur sur les mers du destin" (1976).
Ici, on attaque donc les débuts de la saga, à la naissance du personnage et de l'univers! Là où tout a commencé!
Pour faire le lien avec les précédents, après son long périple à la recherche de nombreuses réponses existentielles, dans celui-ci, Elric revient chez lui, à Melniboné.
Mes pérégrinations :
- Raté irritant...
Et là, je ne vais pas parler du volume 4, mais plutôt du précédent justement! Ou plus précisément du lien entre le précédent et celui là...
Sérieusement, Moorcock, plus tard, décide donc de rajouter des volumes avant "Elric le nécromancien" afin d'approfondir le personnage, de lui donner plus de relief. C'est une super démarche. Mais quitte à le faire, pourquoi ne pas avoir fait une jonction propre et cohérente?
Elric apparait brusquement comme l'anti-héro tant attendu. Du personnage d'Elric déprimé par les mœurs des siens, on passe à celui qui sourit presque béatement au son plaintif d'un esclave mourant sous la torture. Sérieusement?! Avec la fin du 3 je m'attendais à voir la chute, l'irrésistible déchéance de cet homme le menant à devenir ce qu'il est là, ne serait-ce que quelques élément en début de tome auraient été bienvenus.
Aucun raccord donc!
Il est donc nécessaire de très rapidement séparer les 3 premiers volumes du reste :) Une telle cassure est tout simplement trop brutale pour être agréable.
Cela n'enlève cependant pas la valeur de ce volume (et sans doute des suivants...). Il possède une atmosphère toute particulière et le personnage d'Elric reste tout de même super (différent mais super quand même :D).
Cela n'enlève pas non plus de valeur aux volumes précédents, qui offrent un personnage plus fournis du point de vue des réflexions personnelles et plus complexe ainsi que de très bonnes petites histoires.
- Elric est mort, vive Elric!
Reprenons donc du début et faisons connaissance avec ce Melnibonéen albinos. Elric est le dernier souverain de son peuple. Partit longtemps explorer les jeunes royaumes, il décide d'enfin revenir chez lui chercher sa belle fiancée Cymoril. Celle-ci est actuellement entre les mains viles et sales d'Yrkoon, son coursin, qui règne en l'absence d'Elric et ne veut absolument pas quitter cette position. Elric est accompagné de l'épée qui fait sa légende dans les jeunes royaumes : Stormbringer, une épée maléfique, buveuse de sang et d'âme, qui permet à l'albinos de ne pas mourir de faiblesse.
Elric est parfaitement imprégné des coutumes de son peuple, avec ses penchants lâches, cruels, son immense dépendance à l'énergie de l'épée et une envie renfermée et relativement controlée de tout foutre en l'air (un véritable agent du chaos volontaire!)
Le nouveau personnage d'Elric et les aventures qu'il traverse donnent la place de choix au Chaos et à l'opposition entre les forces régissant les univers (Loi et Chaos). L'ambiance de roman change énormément, le style est agréable même si l'on sent qu'il "a moins de vécu".
Avec le recul donc, je pense qu'il aurait peut-être été préférable de ne pas les lire dans l'ordre chronologique de l'histoire, mais plutôt dans l'ordre d'écriture. La transition aurait peut-être été moins rude, même si subsisteraient tout de même des incohérences flagrantes.
J'ai pris plaisir à suivre ce "nouvel" Elric et laisser une plus grande place à Stormbringer. J'attends donc de lire la suite avec impatience maintenant que j'ai bien séparer ce bout du reste du cycle :)
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